L’audit est une activité
professionnelle qui
consiste à enquêter, analyser et faire rapport de
ce qui a été constaté. Il peut
s’exercer dans de nombreux domaines : audit
opérationnel, financier, social, technique.
" L'audit est un ensemble de techniques d'information et
d'évaluation mises en oeuvre au sein d'une
démarche cohérente par un professionnel afin de
porter un jugement par référence à des
normes et formuler une opinion sur une procédure ou les
modalités de réalisation d'une
opération."
"D'un point de vue
générale, il s'agit donc d'une revue critique
aboutissant à l'évaluation d'un travail
déterminé."
J. Raffegeau, F.
Dubois et
D. Menonville, L'audit
opérationnel, P.U.F
,1989.

Au terme d’un audit, on peut recommander de mettre
en oeuvre
de nouvelles procédures, méthodes, ou une autre
organisation qui permettent à l’entité
auditée d’être plus efficace ou de mieux
prévenir certains risques.
-
Audit
externe
réalisé par un professionnel
indépendant Si l’audit est effectué
dans un but financier, il peut
être légal : audit
du commissaire aux comptes. Il a alors pour
finalité un
jugement sur les comptes exprimé dans le rapport
général. Il
peut être
contractuel :
audit de l’expert comptable. Il a pour finalité
l’objectif défini dans la lettre de mission.
-
Audit
interne
réalisé par un salarié
de l’entreprise L’audit est
réalisé dans le cadre d’un programme
d’audit, selon les directives de la Direction
Générale, avec des objectifs définis
dans l’ordre de mission
L'auditeur est un enquêteur, donc curieux,
incrédule, rationnel, organisé et
réfléchi.
Il ne peut pas avoir toutes les compétences.Sur le
plan financier, il doit avoir un bon niveau comptable,
financier, juridique et économique.
A ces compétences, il doit ajouter
aujourd’hui une
bonne connaissance des systèmes d’information. Si
l’activité d’audit est multiforme,
l’équipe doit être pluridisciplinaire.
Quelque soit le type d'audit mené ( audit social,
fiscal,
financier ou de gestion...), la démarche de l'auditeur reste
sensiblement la même:
- Prise de connaissance de
l'entité
auditée
- Définition du
domaine à
auditer compte tenu de la mission de l'auditeur
- Études et analyse
du domaine
- Mise en évidence
des
irrégularités, anomalies, risques non couverts...
- Appréciation
générale et rapport.
Commissariat
aux comptes
Nos types d'interventions:
Mission
générale: - certification
des comptes annuels et
des comptes consolidés
- Vérifications
et informations spécifiques (conventions
réglementées,
égalité entre les
actionnaires, les documents adressés
aux actionnaires…)
Interventions
définies par la loi ou le réglement - commissariat aux apports : Mission
légale de contrôle de la valorisation des
éléments
apportés dans le cadre d'une opération d'apport
partiel d'actif ou de fusion.
- Commissariat à la
transformation : Mission légale de contrôle en cas
de transformation
de société.
Audit
de conformité des logiciels de gestion
Audit de conformité des logiciels de comptabilité notariale
Parmi ses activités, le
Cabinet BARY et associés s’est très
tôt intéressé aux techniques
d’audit en milieu informatisé et à la
formation
aux outils d’audit.
Ayant dans sa clientèle
des offices de
notaires, il s’est
intéressé dès 1984 à la
définition
d’une méthodologie d’audit de
conformité des
logiciels, et en particulier au développement dans le
notariat
des attestations
de conformités de logiciels de comptabilité
notariale.
L’arrêté
de Mai 1984 apportait un référentiel, et les
missions d’audit de conformité étaient
à formaliser.
Dès cette
époque, le Cabinet BARY et Associés a
effectué
pour diverses SSII des audits de conformité,
d’abord sur site pour des offices
importants mettant en oeuvre des systèmes
d’information du niveau de la
mini-informatique, et ensuite, avec le développement de la
micro informatique,
directement chez les concepteurs.
Membre de la Commission Informatique
Comptable du Conseil
Supérieur du Notariat en qualité
d’expert, François BARY a cessé ses
missions
d’audit jusqu’en 2004.Inscrit à nouveau
sur la liste des commissaires aux
comptes habilités à délivrer
l’attestation de conformité des logiciels de
comptabilité notariale,
le Cabinet BARY
et Associés a repris en 2006 ses activités
d’audit de conformité de logiciel de
comptabilité notariale.
Du fait de son expérience
et de celle de Martine DORARD,
responsable des audits de conformité du Cabinet BARY et
Associés, François BARY
a rédigé une série
d’articles sur l’arrêté du 27
Janvier 2006 que nous
reproduirons sur notre site dans les semaines qui viennent.
Quelques
réflexions sur
l'Audit de conformité en vue de la délivrance
de
l'attestation par un commisaire aux comptes :
consulter
l'article
Une expérience nouvelle : L’audit de conformité
des logiciels de comptabilité des huissiers de Justice.
Nous
avons été contactés en Août
2012, par une consoeur, expert comptable et
commissaire aux comptes, inscrite en Juillet sur la première
liste des commissaires
aux comptes habilités à établir une
attestation de conformité des logiciels de
comptabilité des huissiers de Justice. (
arrêté du 25 juin 2012, parution au JO
du 17 juillet 2012 page 11724 )
C’est compte
tenu de notre
expérience en matière d’audit de
conformité des logiciels de comptabilité
d’offices notariaux, que nous avons été
contactés afin que nous établissions un
partenariat avec ce confrère afin de développer
la méthodologie appropriée et
que nous l’expérimentions en collaborant avec elle
sur l’audit de conformité
d’un logiciel conçu et
développé par une SSII.
En
effet, le Ministère de la Justice a publié un
arrêté le 31 Mai 2011, JO n° 136
du 12 Juin 2011 p 10068 relatif à l’attestation de
conformité des logiciels de
comptabilité des Offices d’huissiers de Justice.
La
lecture de cet arrêté et de ses annexes, montre
que la démarche mise en œuvre
est très proche de celle antérieurement
appliquée aux logiciels de comptabilité
notariale.
Au
terme de cet arrêté, et
ce à compter du
1er janvier 2012 tout office d'huissier
de justice devra utiliser un logiciel de
comptabilité dont la conformité aux prescriptions
du présent arrêté et de ses
annexes a été attestée par un
commissaire aux comptes.
L'attestation
est
délivrée pour une durée de trois ans,
sous
réserve d'un changement de version du logiciel dans ce
délai.
Elle est
antérieure à la mise
en service d'un nouveau logiciel ou d'une nouvelle version du logiciel
dans
l'office.
Ce logiciel est
implanté dans
un nombre suffisant d’offices d’huissiers de
Justice, ce qui lui confère un
intérêt significatif.
Nous avons donc
élaboré avec
notre consoeur, et pour le Cabinet BARY et Associés
François BARY avec le
concours de Martine DORARD un guide de test qui suit l’annexe
n°1 de l’arrêté,
mais aussi les dispositions du cahier des charges qui avait
été fourni par la
Chambre Nationale des Huissiers aux SSII concepteur des logiciels.
A chaque prescription
de
l’arrêté ou du cahier des charges, un
test est proposé pour valider la correcte
application de cette prescription lors de l’utilisation du
logiciel. Bien
entendu, l’auditeur ne peut qu’affirmer
qu’il n’a rien constaté de contraire
aux règles définies dans
l’arrêté ou dans le cahier des charges.
Il doit
s’appuyer aussi sur un
lettre d’affirmation du concepteur dans laquelle celui ci
s’engage a avoir
transmis toutes les informations relatives au fonctionnement du
logiciel et n’avoir
rien caché à l’auditeur de disposition
du logiciel qui pourrait contrevenir aux
dispositions de l’arrêté.
C’est
une
mission qui peut
prendre un temps certains, d’autant plus long que le logiciel
comporte
plusieurs sources d’écritures comptables.
Souhaitons que comme
dans le notariat
une commission ad hoc suivent
l’évolution des progiciels, garde le contact avec
les SSII, et reçoivent els
informations des anomalies rencontrées lors des inspections.
C’est un excellent
moyen de faire évoluer
l’arrêté ( qui comporte quelques points
à préciser… ) et
de sécuriser l’informatique des huissiers de
Justice.
Contrat de service financé par l'Union Européenne : Le rapport de
vérification des dépenses.
Lorsqu’une
entreprise est adjudicataire d’un contrat de service
financé par l’Union
Européenne, les factures périodiques doivent
faire l’objet d’un rapport de
vérification des dépenses.
Ce
rapport n’est pas un audit à proprement
parlé. Les termes de référence
précisent dans les raisons du mandat :
Le contractant
est tenu de soumettre au pouvoir adjudicateur un rapport de
vérification des
dépenses établi par un auditeur externe
accompagnant sa facture afin de
justifier le paiement sollicité au titre de
l’article 29.1 des conditions
générales du contrat de services.
L’ordonnateur de la Commission a besoin de ce
rapport, étant donné que le paiement de la
facture ainsi que des honoraires et
des dépenses portés en compte qu’il
effectue est subordonné aux observations
factuelles qu’il contient.
Notre
cabinet est mandaté depuis plusieurs années pour
effectuer les diligences des
procédures convenues afin d’établir
pour un client les rapports de vérification
des dépenses sur les contrats visés par ces
dispositions.
Lorsqu’un
contrat est soumis à cette procédure, un budget
de dépenses de vérification est
prévu par l’Union Européenne, en plus
des fees et des incidental
expenditure en tant que
expenditure verification.
Depuis
2012, notre cabinet a été sollicité
par d’autres entreprises pour assurer cette
mission sur leurs contrats financés par l’Union
Européenne, dans des domaines
aussi variés que la pêche, la culture ou le droit.
Cette
mission de vérification des dépenses est une
mission qui est directement
rattachée à nos missions d’audit et
vient élargir notre domaine d’action.
Mutuelles
La
fiscalisation des Mutuelles à compter de janvier 2012 a entrainé entre autre
leur assujettissement aux règles de contrôle fiscal des comptabilités
informatisés. Or cet assujettissement peut poser quelques soucis aux mutuelles
dont les modules de traitement des cotisations et des prestations ont été
développés il y a un certain nombre
d’années, dans un contexte non soumis à la fiscalité des entreprises qui
laissait une très large liberté de conception
et de réalisation des applications informatiques.
Dans
toute application contrôlée par l’Administration fiscale, un certain nombre de
contraintes limitent et encadrent la liberté et la créativité de développement.
L’existence
de la piste d’audit est en particulier un élément déterminant de la prise en
compte ou du rejet de la comptabilité de l’entité vérifiée par l’Administration
fiscale.
Or
le respect de la piste d’audit, lorsque l’entité n’est pas fiscalisée n’est
pas, bien souvent, la priorité du développeur, comme elle n’est pas non plus le
déterminant du cahier des charges du maître d’ouvrage.
De
même, la Gestion des clôtures souvent non faite dans les outils de gestion, permettant
de continuer à passer des écritures en gestion, alors que la comptabilité
générale est clôturée crée une discordance entre les comptes dans l’outil de gestion
et dans la comptabilité générale.
Mais
les problèmes de conformité ne se limitent pas à cette situation. On peut aussi
s’interroger sur les règles de l’archivage des fichiers de gestion à la clôture
des exercices afin de toujours pouvoir justifier les écritures qui se sont
déversées dans la comptabilité générale.
Il
est donc indispensable que les systèmes d’information des mutuelles soient
audités dans un esprit de recherche du respect de la conformité fiscale pour
prévenir le risque de rejet de comptabilité en cas de vérification fiscale d’une
comptabilité informatisée.
Le
Cabinet BARY et Associés qui s’est depuis longtemps investi dans la conformité
des logiciels s’est particulièrement intéressé à cette conséquence de la
fiscalisation des MUTUELLES et peut proposer une mission de diagnostique pour
évaluer le niveau de respect de la conformité fiscale du système d’information
informatisé et identifier les changements à opérer permettant de remédier aux discordances
éventuellement constatées.